« Le désobéisseur est un dissident, il n’est pas un délinquant. Il ne se désolidarise pas de la collectivité politique à laquelle il appartient : il ne refuse pas d’être solidaire, il refuse d’être complice ».
Proposer le mot « désobéisseur » à la langue française semble légitime et nécessaire pour qualifier correctement l’auteur d’un acte de désobéissance civile. D’autant plus que l’emploi de « désobéisseur » permet également de chasser quelques malentendus relatifs à la notion de désobéissance civile !
Un texte de Jean-Marie Muller, écrivain et philosophe, auteur de nombreux ouvrages sur la non-violence, notamment : Dictionnaire de la non-violence, (Gordes, Édition Le Relié Poche, 2005) et Le principe de non-violence. Parcours philosophique (1995, réédité chez Marabout en 1999).
La suite sur ldh- toulon.net