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Le blog du G. P. S.

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Depuis décembre 2008 à Toulouse, le GPS (Groupement Pour la défense du travail Social) se bat contre les atteintes portées aux personnes accompagnées du secteur social. Pour ce faire de multiples actions ont été menées en faveur du droit de ces personnes.


Témoignage d'une femme hébergée à la ruelle

Publié par Le blog du G. P. S. sur 27 Janvier 2013, 15:10pm

Catégories : #Archives Toulouse 2013

Article de La Dépêche     lien

 

Publié le 26/01/2013 07:17 - Modifié le 26/01/2013 à 07:39

"Démunie et sans logement : «J'avais un job, un ami, un appartement»

témoignage

Aurore ici au centre d'hébergement, la Ruelle./Photo DDM, Xavier de Fenoly. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Aurore ici au centre d'hébergement, la Ruelle./Photo DDM, Xavier de Fenoly. ()

Aurore ici au centre d'hébergement, la Ruelle./Photo DDM, Xavier de Fenoly.  


Aurore est à l'abri depuis quelques jours au nouveau centre d'hébergement «La Ruelle» à Toulouse qui accueille des femmes, en détresse, à la rue. Comme elle. Une main posée sur son ventre arrondi fait comprendre qu'elle sera mère dans quelques mois. Rien ne prédisposait cette jeune femme de 30 ans, monitrice éducatrice durant plusieurs années, à se retrouver dans de telles difficultés, matérielles, financières, morales «Pour moi, tout a basculé en décembre». Jusque-là, cette Toulousaine vivait plutôt bien : «J'avais un job dans le social, un appartement, un ami. Et puis, je suis monté à Paris pour suivre en quelques mois une formation de vidéaste». Mais là-bas, la vie est chère et se loger difficile. En mars 2012, retour à la case départ et accélération. Pour un nouvel amour, Aurore rompt avec son ami. «En apprenant ma grossesse, ce dernier est parti en me disant de trouver un autre père». Perdue et désemparée, Aurore se réfugie dans sa famille. «Ce devait être un tremplin avant d'obtenir un logement social, ce fut la fin». Après une énième dispute, Aurore claque la porte et se retrouve aux urgences pour une première nuit de solitude. D'hôtel en foyer, elle fait le 115 et atterri dans différents centres d'hébergement d'urgence pour femme : «Ce type de structure est instable». Elle avoue : «J'ai fait des erreurs. Mais je ne suis pas un cas social. Je veux simplement un logement pour accueillir mon enfant dignement».

Silvana Grasso"

 

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