article sur la Dépêche
Publié le 06/10/2012 07:03
social
«Face au manque de places d'hébergement suffisantes, soit 90 % de refus sur le 115, et des dégradations des conditions de travail, le 115, le PAIO (Pôle d'accueil d'orientation et d'information) et l'EMSS (l'Équipe mobile sociale et de santé) usent de leur droit de retrait à compter du 4 octobre», ont annoncé les travailleurs sociaux jeudi. Jusqu'à mardi dans un premier temps, ces salariés de la mairie ne répondront plus aux appels d'urgence des personnes à la rue. Les rondes de la veille sont aussi interrompues.
À l'origine de la décision, l'expulsion le jour précédent de militants et familles sans-abris venues faire un sitting dans leurs locaux. «Ils ont été expulsés par la police, ce n'est pas tolérable. Leurs besoins sont légitimes», soutient Stéphane Robaire, éducateur spécialisé au 115 avant d'ajouter «mais nous protestons contre une situation qui dure des mois ou nous refusons des centaines de personnes par jour par manque de place, où les bénéficiaires perdent patience et s'énervent».
Claude Touchefeu, conseillère municipale en charge de ces questions entend la colère des travailleurs. «La veille est gérée par la mairie mais sous tutelle de l'État. Nous allons donc discuter avec la préfecture et les salariés la semaine prochaine. Toulouse est moins bien dotée en place d'hébergement que d'autres villes. Nous attendons le rapport du Comité d'hygiène et de sécurité de la veille quant à la situation».
Pau. C
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